Renseignements téléphoniques : Durs, très durs08/08/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/08/une2036.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Renseignements téléphoniques : Durs, très durs

UFC-Que Choisir a publié une étude sur les opérateurs de renseignements téléphoniques qui, sous prétexte de concurrence et de lutte contre le monopole, ont remplacé, depuis novembre 2005, le 12 de France Télécom. Les quatre " 118 " qui tiennent 90 % du marché ont été testés et la conclusion d'UFC-Que choisir est sans appel : " Opacité et roublardise tarifaires, niveau de prix élevé et en augmentation continuelle ".

" Opacité tarifaire ", puisqu'un " appel depuis un mobile est facturé entre 40 et 50 centimes de plus que le prix annoncé " par les opérateurs.

" Roublardise tarifaire ", comme dans ce qu'UFC-Que Choisir appelle " l'arnaque à la mise en relation ". Car personne ne vous précise qu'en acceptant ce service, vous payerez une surtaxe qui varie de 11 ou 22 à 34 centimes d'euros la minute selon l'opérateur, alors qu'avec le 12, elle était de 15 centimes une seule fois.

" Niveau de prix élevé ", c'est le moins que l'on puisse dire car avec les 118, les consommateurs paient environ 25 % plus cher. Avec le 12, il en coûtait 90 centimes pour un appel depuis une ligne fixe. Avec les 118, il en coûte maintenant au minimum 1,12 euro pour le même service. Et c'est encore plus cher pour les utilisateurs de mobiles, qui payeront entre 1,55 et 2,15 euros.

Enfin ces tarifs sont " en augmentation continuelle ", les quatre 118 les ayant augmentés... sept fois depuis novembre 2005.

À l'ouverture du marché, 57 numéros s'étaient mis sur les rangs pour remplacer le 12. Aujourd'hui quatre surnagent en faisant les poches des consommateurs. Voilà ce que les chantres du capitalisme appellent " les bienfaits de la concurrence ". " Bienfaits ", arnaques devrait-on plutôt dire.

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