L'aide publique au développement : Une vaste tromperie !13/06/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/06/une2028.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

L'aide publique au développement : Une vaste tromperie !

Au sommet des huit pays les plus riches de la planète, le G8, Sarkozy et ses acolytes ont promis 60 milliards pour combattre le sida, la tuberculose et la malaria en Afrique.

En réalité ces promesses sont pour la galerie. En 2005, ces mêmes leaders du G8 avaient promis d'augmenter de 50 milliards par an les aides au développement, mais dans les faits, au lieu d'augmenter, ces aides publiques internationales ont baissé de 5 % en 2006 !

Quant aux chiffres affichés, il faut rappeler des réalités. En 2006, les 8,5 milliards de contribution de la France ont été amputés d'un tiers pour servir à des annulations de créances impayées du Nigeria et de l'Irak. Cela revient à un jeu d'écritures pour rembourser des entreprises, un soutien aux exportations françaises !

Des 5 milliards restants, le gouvernement déduit aussi près d'un milliard au titre des dépenses de scolarisation des étudiants étrangers en France. Et 500 000 euros sont aussi enlevés au titre de... l'accueil des réfugiés. L'actualité montre que l'Ofpra (l'Office français de protection des réfugiés et apatrides) n'utilise pas cet argent public pour accueillir et soutenir, mais principalement pour expulser des demandeurs d'asile !

Ainsi, il ne reste au bout du compte que 50 % des aides bruyamment annoncées. Et ce comportement est le même pour tous les pays " donateurs ". Les populations africaines préféreraient sans doute que l'impérialisme cesse de piller leur continent plutôt que d'annoncer des aides dont elles ne voient jamais la couleur.

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