G8 et réchauffement climatique : Des engagements qui n'engagent à rien13/06/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/06/une2028.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

G8 et réchauffement climatique : Des engagements qui n'engagent à rien

Au cours de leur sommet, les dirigeants des pays du G8, les huit pays les plus riches, les plus industrialisés, les plus avancés techniquement et scientifiquement, ont discuté des mesures à prendre contre les effets attendus du réchauffement climatique.

À l'issue de la réunion, Angela Merkel a parlé d'un " grand succès " et s'est félicitée que " de nombreux pays ont évolué ". Sans doute faisait-elle allusion aux États-Unis qui, en 1997, avaient refusé le protocole de Kyoto prévoyant une réduction d'un peu plus de 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre dans les cinq années suivantes.

Bush, dans le genre " Retenez-moi ou je fais un malheur ", s'est dit prêt " à participer activement, si ce n'est prendre la tête d'un accord pour succéder à Kyoto ". Tony Blair, lui, a applaudi l'accord comme " un grand pas en avant ". Et Sarkozy s'est déclaré " satisfait des progrès qui ont été accomplis et qui sont incontestables ".

Mais, quand on cherche ce qu'ont décidé de si ambitieux tous ces grands chefs d'État réunis pour l'occasion, on trouve... une réduction de moitié des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050 ! Ils ne risquent pas grand-chose. Non seulement ils ne seront plus là pour rendre compte du contrat mais, de plus, ils se sont bien gardés de dire de la moitié de quelle quantité il s'agit. Tout va bien, leurs industriels pourront continuer à polluer en paix !

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