Le lundi de Pentecôte, nombre de salariés du privé et du secteur public ont dû travailler gratis. À d'autres, on a retiré un jour de RTT, de congés, ou imposé un rattrapage non payé.

Après la canicule meurtrière de 2003, c'était censé assurer de meilleures conditions de vie aux personnes âgées dépendantes.

D'abord, l'argent récupéré ce jour-là est bien insuffisant pour cela, disent les associations qui s'occupent de personnes âgées. Il faudrait que l'État y mette vraiment les moyens.

Au lieu de cela, il met la main à la poche... des salariés, et d'eux seuls. Sous couvert de solidarité nationale, on ne demande rien au patronat qui, en plus, y gagne en bénéficiant d'une partie du travail de cette journée !