Echos des entreprises : CAF, Renault, Banque de France, EDF...01/06/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/06/une2026.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Echos des entreprises : CAF, Renault, Banque de France, EDF...

Avez-vous vu des ascenseurs ?

À la CAF de Paris, au siège, nous avons des ascenseurs, mais c'est juste pour les regarder. D'après la direction, il faudrait attendre un parfait réglage (suite note sous Intranet), mais elle ne dit pas quand.

Côté Viala, il y a sept étages, côté Finlay cinq étages. Par ailleurs, la direction nous indique que les escaliers ne peuvent être réceptionnés en l'état.

La direction a-t-elle prévu une échelle de corde ? Extrait du bulletin Lutte Ouvrière CAF (Paris)

Non aux cadences infernales

Dans le dernier numéro de Fréquence Banque, la direction affiche la couleur. On y voit dessiné un agent qui court sur un tapis d'entraînement avec, à ses côtés, un chef qui le fait accélérer.

Et comme d'habitude le chef, lui, ne court pas. Extrait du bulletin Lutte Ouvrière Banque de France (Paris)

C'est elle qui le dit !

La direction affirme dans un média que " l'activité de Cléon se maintient à un haut niveau. Conformément aux prévisions elle va augmenter de 25 % entre 2006 et 2009 ".

La production en hausse de 25 % et, dans le même temps, les embauches sont quasiment bloquées ! Avec de nombreux camarades qui partent en retraite et qui ne sont pas remplacés, cela veut dire des chômeurs en plus !

Oui, Renault est bien un créateur... de chômage !

Plan Ghosn... pour Ghosn

Le 30 mars dernier, Carlos Ghosn a exercé son droit d'achat sur 20 000 actions Renault.

Selon le principe des stock-options, il les a achetées 40,82 euros, sans débourser un centime, alors qu'elles valaient ce jour-là 87,55 euros. En les revendant, il a réalisé, en une seconde, sans aucun travail... 9,34 millions d'euros de plus-value !

Gagner 9,34 millions d'euros à ne rien faire : ce n'est pas la crise pour tout le monde ! Extraits du bulletin Lutte Ouvrière Renault Cléon

Autosatisfaction

Dans un média, la direction fait le bilan pour 2006 de son accord " handicapés ". Elle met en avant les sommes qu'elle y a consacrées. À l'arrivée, cela ne fait guère, au total, qu'un petit peu plus d'un million d'euros. Pas de quoi s'extasier !

Par contre, la direction ne parle pas des postes dits " doux " supprimés ni de la difficulté d'en trouver pour les travailleurs usés. Pas plus qu'elle ne parle des travailleurs à mi-temps à qui elle demande de faire des horaires alternés, etc.

En fait la " générosité " de la direction, c'est comme la confiture : moins elle en a, plus elle l'étale... Extrait du bulletin Lutte Ouvrière Renault-Le Mans

45 % de plus pour tous

Ghosn, en tant que patron de Renault, a gagné 2,629 millions d'euros en 2006, y compris ses avantages en nature et ses jetons de présence. En plus, il touche un salaire, en tant que PDG de Nissan, qui n'est pas publié dans le rapport annuel, contrairement à ce qu'exige la loi.

Ce dont on s'aperçoit, c'est que, pour Renault, il a touché 45 % de plus qu'en 2005. S'il n'y arrivait pas avec son salaire précédent, qu'attend-il pour nous augmenter de même, nous qui partons... d'un peu plus bas ! Extrait du bulletin Lutte Ouvrière Technocentre Renault (Guyancourt)

Un monde inhumain

Une agence de presse a annoncé que Nissan allait supprimer 1 500 emplois au Japon, avec des préretraites pour les plus de 45 ans.

Mais, au Japon, l'âge de la retraite est de 65 ans et, en moyenne, les salariés japonais prennent leur retraite à 69 ans, pour des raisons économiques. On ne sait pas comment les travailleurs japonais vont vivre jusqu'à leur retraite. Mais cela n'est pas le problème de Ghosn ni des actionnaires. Pour eux tout va bien : à l'annonce des suppressions de postes, l'action Nissan avait augmenté.

C'est une petite minorité qui s'enrichit ainsi sur le dénuement de la majorité des travailleurs. Extrait du bulletin Lutte Ouvrière Technocentre Renault (Guyancourt)

Direction d'EDF: une conduite dangereuse

Une nouvelle centrale hydroélectrique, la quatrième en trois ans, la centrale de Bancairon dans les Alpes-Maritimes, a été affectée par un incident : une conduite d'arrivée d'eau s'est fendue, provoquant l'inondation partielle de l'usine. Depuis 1999, la centrale ne bénéficie plus d'une équipe permanente pour exercer régulièrement des travaux de maintenance.

Même si la direction a décidé depuis décembre 2006 d'investir 500 millions d'euros sur cinq ans dans les ouvrages hydroélectriques, c'est son incurie depuis dix à quinze ans qui est responsable de la situation actuelle. Extrait du bulletin Lutte Ouvrière EDF - R & D (Chatou)

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