La campagne d'Arlette Laguiller à Marseille le 1er avril et à Rennes le 3 avril05/04/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/04/une2018.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

La campagne d'Arlette Laguiller à Marseille le 1er avril et à Rennes le 3 avril

À Marseille, le 1er avril

Ils étaient chaleureux, les 350 participants qui avaient consacré leur après-midi du dimanche 1er avril au meeting d'Arlette Laguiller à Marseille.

Isabelle Bonnet, porte-parole régionale, rappelait d'abord que les grévistes du Port autonome venaient d'obtenir satisfaction puisque finalement, en vue de la mise en service d'un second terminal gazier, Gaz de France s'engageait à former cinq agents du Port autonome pour assurer le travail de branchement et débranchement des navires méthaniers. Elle soulignait aussi les problèmes du chômage et du manque de logements sociaux dans le département.

Après l'exposé d'Arlette Laguiller, le débat permit de revenir sur quelques problèmes : prendre sur les profits, n'était-ce pas courir le risque de voir partir les capitalistes ? Fallait-il nationaliser les grandes entreprises ? Une intervention de Réseau éducation sans frontière appelait à soutenir Florimond Guimard, un militant attaqué en justice pour s'être opposé à l'expulsion d'un père de famille algérien sans papiers.

Et pour finir, c'est l'Internationale bien sûr, reprise en choeur, qui exprima les convictions de l'assistance.

À Rennes, le 3 avril

La salle de la Cité était bien remplie le soir du 3 avril pour la venue d'Arlette Laguiller à Rennes puisque, malgré les vacances scolaires, 700 personnes s'étaient déplacées, notamment beaucoup de jeunes, et parmi eux de nombreux jeunes travailleurs.

Valérie Hamon, notre porte-parole régionale, est intervenue sur les licenciements chez Alcatel-Lucent qui va fermer ses deux centres de Rennes. Elle a dénoncé la rafle dont ont été victimes les vingt-trois travailleurs maliens travaillant dans l'abattoir de Cooperl, situé à Montfort-sur-Meu, à proximité de Rennes.

Quant à la situation de l'usine de La Barre-Thomas, sous traitant de PSA qui subit à nouveau un plan de suppressions de 300 emplois, elle illustrait bien la nécessité de l'interdiction des licenciements et du contrôle des comptes des entreprises.

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