La campagne d'Arlette Laguiller : À Tours le 23 mars29/03/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/03/une2017.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Divers

La campagne d'Arlette Laguiller : À Tours le 23 mars

Près de 500 personnes, dont de nombreux jeunes étudiants et lycéens, étaient venues écouter Arlette Laguiller le 23 mars à Tours, plus que n'en pouvait accueillir l'auditorium Descartes du centre de congrès. Il a donc fallu retransmettre le meeting sur des écrans pour ceux qui n'avaient pu entrer.

Ce jour-là, les médias relayaient à l'envi les martiales envolées de Ségolène Royal à propos de la Marseillaise et du drapeau tricolore. L'écho en parvint lors du débat qui suivit le meeting, lorsqu'après avoir clamé son affection pour la Marseillaise, une personne demanda à notre candidate si elle ne " baissait pas la garde de la France " en demandant la réaffectation du budget militaire à des services utiles à la population. Arlette Laguiller fut très applaudie lorsqu'elle répondit que jusqu'à preuve du contraire, depuis bien longtemps et le matin même en Centre-Afrique, c'est contre les peuples de ses ex-colonies que l'armée française est utilisée, et non pour défendre un territoire national que personne n'attaque.

Évoquée par notre porte-parole locale Anne Brunet, la fermeture annoncée du centre de recherche Pfizer à Pocé-sur-Cisse fut l'occasion de souligner combien est fallacieux l'argument selon lequel c'est le manque de qualification qui expliquerait chômage et licenciements. L'aggravation de l'exploitation, le stress lié à l'accroissement incessant des pressions sur ceux qui ont encore un emploi venaient en outre d'être dramatiquement illustrés dans le département par le suicide de deux travailleurs, dont l'un tout récent à l'usine Sanofi-Synthélabo de Tours.

En fin de meeting, des salariées de magasins Lidl de l'agglomération, échangeant quelques mots avec Arlette Laguiller, ont dit les conditions de travail qui se dégradent, les pressions de l'encadrement pour en faire toujours plus, un cadre allant jusqu'à suggérer à la responsable d'un magasin " d'y aller au fouet " !

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