Défense des profits et profits de la Défense29/03/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/03/une2017.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Défense des profits et profits de la Défense

L'armée et plus particulièrement la " force de dissuasion ", c'est-à-dire les bombes et missiles à tête nucléaire et les sous-marins, permettent à la France de " tenir son rang dans le concert des nations ", affirment en choeur les politiciens à vocation d'" homme d'État ".

Ce qui est certain, c'est que l'armée permet aux marchands de canons français (Dassault, Lagardère, Thales) de tenir leur rang parmi les grandes fortunes et les prébendiers de l'État.

Non seulement ils sont en situation de monopole, mais ils bénéficient des services d'un département spécial du ministère de la Défense, la Délégation générale pour l'Armement (DGA). Celle-ci leur commande des armements nouveaux en payant les frais de recherche (720 millions d'euros en 2006), puis en les achetant (8,5 milliards d'euros en 2006). Elle " prépare l'avenir " des marchands de canons (1,4 milliard d'euros par an), les aide à vendre leurs matériels à l'étranger (y compris en mettant les militaires à leur service à titre de démonstrateurs), monte les dossiers de vente, trouve des crédits aux futurs acheteurs, et fournit le service après-vente aux éventuels acquéreurs d'avions Rafale ou de chars Leclerc.

Moyennant quoi Dassault et Lagardère comptent parmi les plus grandes fortunes du pays.

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