Alstom : Dégâts collatéraux29/03/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/03/une2017.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Alstom : Dégâts collatéraux

Chez Alstom, avec les destructions massives d'emplois dans tous les secteurs, qui s'accompagnent d'une guerre quotidienne contre les conditions de travail pour réduire les moindres frais, avec aussi le rachat de bâtiments par la Sempat, société immobilière du Conseil général, c'est le " chacun pour soi et la merde pour tous " en matière d'hygiène, de sécurité, circulation sur le site, déneigement, entretien. Plus aucun de ces services, auparavant communs, ne fonctionne normalement.

Il en est de la pollution comme du reste. Un des plus anciens bâtiments de l'usine, datant de 1898, abrite depuis des dizaines d'années l'activité peinture des alternateurs et turbines d'Alstom et General Electric. Cette activité a été externalisée à Gaussin en même temps que la chaudronnerie, puis à API lors de la disparition de Gaussin. En passant ainsi de main en main, sans aucun aménagement ni même d'entretien, ce sont les travailleurs qui voient leurs conditions de travail se dégrader ; les WC n'y sont même plus nettoyés. Mais aujourd'hui API a mis la clé sous la porte ; LGE reprendrait cette activité. Il est question de construire de nouvelles cabines de peinture mais avec la participation financière de la Sempat (c'est-à-dire du Conseil général). Quant à la dépollution du bâtiment abritant l'atelier peinture, Alstom, qui l'a utilisé sans aucun souci pour l'environnement, tergiverse pour payer !

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