Indar - Dissay (Vienne) : Petite entreprise... à la merci d'une multinationale22/03/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/03/une2016.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Indar - Dissay (Vienne) : Petite entreprise... à la merci d'une multinationale

Lorsqu'en août 2000, le richissime groupe Unilever décida de fermer l'usine Royco-Fralib, spécialisée dans la fabrication de soupes ou de thés déshydratés et localisée à Dissay près de Poitiers, le sort de 102 salariés était sur la sellette. Une entreprise familiale, Indar, se mit sur les rangs pour la reprise de l'activité, en ne gardant que 52 travailleurs et avec à la clé une diminution de 20 % des salaires et la remise en question des primes. Le patron de Fralib-France, une filiale d'Unilever, déclarait alors à la presse locale qu'il s'engageait " à trouver une solution pour la centaine d'emplois concernés et à laisser une activité industrielle sur place. Indar correspond tout à fait à cela. "

Unilever devait être en effet le principal client de cette PME. Mais en 2006 le contrat de sous-traitance avec Unilever ne fut pas renouvelé et Indar a été placé en liquidation judiciaire en janvier dernier. Depuis, un nouveau repreneur est apparu, un fonds d'investissement basé en région parisienne - Source Oxygène -, qui ne gardera plus que 18 salariés dans l'usine de Dissay.

Un exemple qui montre comment, derrière les difficultés et les magouilles de " petites entreprises ", peut se cacher l'âpreté au gain de grands groupes capitalistes.

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