Fagor-Brandt - Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) : Les débrayages continuent22/03/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/03/une2016.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Fagor-Brandt - Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) : Les débrayages continuent

Les travailleurs de Fagor-Brandt à Saint-Jean-de-la-Ruelle près d'Orléans en sont à leur troisième semaine de débrayages tournants, avec piquet de grève empêchant toute entrée et sortie de véhicules de l'usine.

Juste après le premier jour de grève, le 6 mars, le ralentissement de l'activité s'est fait sentir sur les lignes. Puis, petit à petit, il n'y a plus rien eu à faire, à part jouer aux cartes et aux dominos. La direction a alors dit que le personnel pouvait rester chez lui, tout en étant payé. La pluie et la neige ont rendu notre action plus difficile. Pourtant il reste un groupe de salariés composé d'une majorité de femmes qui tiennent à venir, à débrayer et à soutenir le piquet de grève. Cela réchauffe l'atmosphère et réjouit les coeurs !

La direction joue le pourrissement en désertant les lieux. Elle préfère voir la grève continuer que de céder sur une augmentation de 50 euros à des ouvriers qui gagnent le smic.

Et pourtant elle perd chaque jour des sommes énormes, bien supérieures à nos revendications. Il suffit de faire les calculs : depuis deux semaines, près de 3 000 appareils par jour sont perdus. Quand on sait qu'une table à induction est vendue 800 euros, un four ou une cuisinière 400 euros....

Tout cela est repris et discuté et contribue à maintenir la détermination de ceux qui, tout en étant conscients des difficultés, continuent le mouvement.

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