Région d'Argenteuil-Bezons (Val-d'Oise) : Non aux réductions de moyens pour les écoles !14/03/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/03/une2015.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Région d'Argenteuil-Bezons (Val-d'Oise) : Non aux réductions de moyens pour les écoles !

Le vendredi 9 mars, 250 enseignants et personnels de l'Éducation nationale se sont retrouvés en manifestation autour de la " Dalle " d'Argenteuil, où vivent un certain nombre d'élèves qui risquent d'être victimes des réductions de moyens dans l'Éducation nationale.

On parle de ces quartiers populaires comme de lieux " à problèmes ", et un certain nombre de responsables politiques y viennent en tournée médiatique. Mais les enseignants qui, eux, assument leurs tâches au quotidien tenaient à montrer ce jour-là qu'il n'est pas question d'accepter les suppressions de moyens dans les collèges et les lycées de ces quartiers.

Chaque année, en janvier ou février, sont annoncés les moyens attribués pour les collèges et les lycées pour la rentrée suivante. Chaque année, ils sont en diminution. Mais cette année, dans de nombreux établissements du Val-d'Oise, et entre autres dans ceux de la région d'Argenteuil-Bezons, ces moyens annoncés sont en très forte baisse.

Des heures d'aide aux élèves, de soutien, de méthodologie sont remises en cause tout comme de nombreux dédoublements de cours. Ainsi, dans un des lycées de la région, l'heure d'aide hebdomadaire aux élèves de seconde pour le français et les mathématiques est supprimée.

La plupart des établissements de la région sont pourtant classés " zone d'éducation prioritaire " (ZEP). Les élèves, pour beaucoup issus de milieux modestes, devraient pouvoir bénéficier, non pas de moins, mais de davantage de moyens.

Les justifications démographiques, si elles étaient réelles, pourraient leur profiter et se traduire par la diminution du nombre d'élèves par classe. Mais la cause de cette diminution des moyens est la réduction des milliers de postes d'enseignants, prévue pour la rentrée prochaine. Les académies ont obligation de supprimer un certain nombre de postes, tout comme les inspections départementales. Ces dernières, sur la base de prévisions d'effectifs fantaisistes, décident d'imposer aux établissements un quota de diminution d'heures d'enseignement.

La réaction est vive dans les établissements. Les personnels savent que l'enjeu n'est pas seulement au niveau de chaque collège ou lycée. Ils veulent se regrouper, pour agir ensemble contre les projets gouvernementaux.

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