EADS, Sarkozy, Villepin : Maîtres et valets14/03/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/03/une2015.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

EADS, Sarkozy, Villepin : Maîtres et valets

Sarkozy et Villepin, pour faire mine d'être touchés par les suppressions d'emplois annoncées par Airbus, se sont empressés de déclarer qu'il faudrait que les actionnaires renoncent à toucher cette année des dividendes. En ayant l'air de prôner un sacrifice, très relatif tout de même, pour les actionnaires, ils tentaient de faire oublier qu'ils approuvaient des deux mains les sacrifices bien réels exigés des travailleurs et qu'ils n'avaient nullement l'intention de s'opposer aux suppressions d'emplois.

Mais ils se sont fait sèchement rappeler à l'ordre par le co-président d'EADS, Thomas Enders, qui a immédiatement riposté : " Aucun gouvernement ne décide de notre dividende. Cette question est réglée par le conseil d'administration. " Et c'est en mai prochain que le conseil d'administration de EADS décidera de ce qu'il convient de verser aux actionnaires qui vont s'enrichir encore sur le dos des travailleurs.

Les dirigeants et les principaux actionnaires des grandes entreprises sont tout prêts à accepter que l'argent public coule à flot dans leurs caisses, mais ils entendent bien rappeler que ce sont eux les maîtres et que les gouvernants ne sont là que pour les servir. Ils ne craignent ni les Sarkozy, ni les Bayrou et autres Royal. Seule la colère des travailleurs pourrait limiter leur avidité et leur arrogance.

Il est d'autant plus important d'affirmer avec Arlette Laguiller dans ces élections que les travailleurs auraient mille fois raison de placer sous contrôle ces gens-là, leurs comptes et leurs décisions, afin de les empêcher de nuire, !

Partager