Sanofi-Aventis - Vitry (Val-de-Marne) : La grève s'arrête, les revendications demeurent.22/02/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/02/une2012.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Sanofi-Aventis - Vitry (Val-de-Marne) : La grève s'arrête, les revendications demeurent.

Vendredi 16 février, après un mois de débrayages au rythme de 4 heures par jour et par équipe, la reprise du travail a été votée à l'usine de production de Sanofi-Aventis à Vitry.

Les travailleurs ont préféré reprendre le travail ensemble plutôt que de voir leur grève s'effilocher, bien que tous les problèmes à l'origine du conflit demeurent.

Les grévistes réclamaient 300 euros d'augmentation par mois : la direction n'a rien cédé sur les salaires. L'augmentation générale des salaires reste de 1,8%, alors que le 13 février dans les salons de l'ancienne Bourse de Paris -tout un symbole- Sanofi-Aventis annonçait 7 milliards et 40 millions de bénéfices.

Les journalistes étaient venus constater la progression de 11% des profits du trust pharmaceutique. À l'extérieur, la gendarmerie était venue en grand nombre à la demande de Sanofi-Aventis pour encadrer les salariés.

Ceux-ci, en effet, étaient venus manifester, réclamant l'embauche en CDI des travailleurs en contrat précaire. La direction générale a renvoyé les grévistes à la direction locale, chargée d'annoncer les postes qui pourraient être transformés en CDI, mais jusqu'à maintenant aucune transformation n'a eu lieu.

Les travailleurs en grève réclamaient le maintien des acquis, dont certains sont menacés suite à la fusion entre Sanofi et Aventis. Pour l'instant les discussions continuent au niveau du groupe entre les organisations syndicales et la direction.

En même temps que la grève de Vitry, des travailleurs débrayaient dans de nombreux sites du groupe Sanofi pour les mêmes raisons, y compris dans des usines qui ne revendiquaient plus depuis longtemps.

À Vitry, les grévistes savent qu'on ne pourra pas en rester là. Sanofi-Aventis n'en a pas fini avec la lutte des travailleurs pour l'emploi et les salaires.

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