Lundi 12 février, la direction des Wagons-lits (Groupe Accor) a dû annuler le licenciement d'une jeune employée, qu'elle avait décidé fin 2006.

Celle-ci travaillait comme hôtesse à la Gare de Lyon, c'est-à-dire qu'elle servait dans les voitures-restaurant des TGV. Le 15 décembre dernier, parce qu'il faisait très froid sur son lieu de travail, elle n'avait pu faire l'inventaire du restaurant au départ du train. Comme il manquait quelques produits à l'arrivée, la direction a prétendu qu'elle les avait volés. Et aussitôt elle ficelait une procédure abusive de licenciement.

Face à cette injustice flagrante et à l'inflexibilité de la direction, cette travailleuse qui a sa mère et sa soeur à charge, entamait le 5 février une grève de la faim dans les locaux des Wagons-lits. L'information a commencé à circuler dans la gare où la direction de la SNCF comme de ses filiales et sous-traitants commencent à avoir le licenciement facile.

C'est face à cette publicité non souhaitée qu'Accor a dû annuler le licenciement. Un recul imposé par la solidarité dont ont fait preuve les collègues de cette jeune travailleuse, aidés par des militants syndicaux.