La campagne d'Arlette Laguiller : À Liévin et Calais16/02/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/02/une2011.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

La campagne d'Arlette Laguiller : À Liévin et Calais

Vendredi 9 février, Arlette Laguiller était dans le Pas-de-Calais pour une rencontre et un meeting.

À Liévin, où trois candidats de la liste Lutte Ouvrière ont été élus conseillers municipaux en 2001, elle a rencontré une quarantaine de travailleuses et travailleurs, des militants syndicaux des entreprises des environs dont la Française de Mécanique, des jeunes militants. Le débat chaleureux a permis de discuter notamment des problèmes du manque de logements dans les mines, des rénovations qui n'avancent pas assez vite, et aussi des raisons de voter pour la candidate de Lutte Ouvrière au premier tour de l'élection présidentielle.

À Calais pour le meeting, la salle du café «Chez Tino» était pleine à craquer avec près de 250 auditeurs attentifs. Dans cette ville où Arlette Laguiller avait participé en 2001 à la manifestation contre la fermeture de l'usine Lu, les problèmes ne manquent pas. Il y a 15% de chômeurs, suite à la fermeture de nombreuses entreprises et aux réductions d'effectifs dans les autres, notamment la dentelle.

Avant le meeting, une rencontre avec les militants des associations de soutien aux migrants «Salam» et «C'sur» a été l'occasion pour Arlette Laguiller de réaffirmer son soutien à tous ceux qui tentent de soulager la misère des centaines d'entre eux qui stationnent à Calais chaque jour, dans l'attente de passer en Angleterre y rejoindre leur famille ou des amis et d'y trouver un travail.

Le débat, avec des travailleurs témoignant de leurs difficultés, comme avec des militants en désaccord avec certains choix de Lutte Ouvrière, a permis de rediscuter des délocalisations, des raisons de l'existence de plusieurs candidats d'extrême gauche, des moyens pour imposer aux entreprises de respecter l'environnement ou même du développement des caisses automatiques dans les supermarchés et des réductions d'effectif, etc. Et à la fin, tout le monde a entonné l'Internationale.

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