Chirac a récemment prêché pour une «véritable révolution écologique». Dominique Voynet, la candidate des Verts, se sentant peut-être doublée (à droite ou à gauche?), a répliqué: «La révolution écologique, personne ne la fera à notre place.» Et José Bové a voulu faire mieux en parlant carrément lui «d'insurrection», électorale seulement, il est vrai.

Les autres candidats, tous anciens ministres, ne sont pas en reste. Bayrou est un «rebelle», Royal et Sarkozy parlent de «révolution économique», ce dernier citant même Jaurès sans vergogne.

La seule chose qui les sauve, c'est que le ridicule ne tue pas.