CHRU de Lille, maternité Jeanne-de-Flandre : Des suppressions de postes qu’il faut empêcher!31/01/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/02/une2009.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

CHRU de Lille, maternité Jeanne-de-Flandre : Des suppressions de postes qu’il faut empêcher!

Jeanne-de-Flandre est la plus grosse maternité de niveau 3, c'est-à-dire capable d'accueillir les grossesses difficiles, de la région Nord-Pas-de-Calais. Dans cette maternité, appréciée des futures mamans pour la qualité des soins et son plateau technique, 4200 accouchements ont été réalisés en 2004, et 4841 en 2006.

Malgré la forte augmentation des accouchements, la direction annonce un déficit de 1 million d'euros et propose, pour revenir à l'équilibre budgétaire, «d'améliorer la qualité des soins auprès des mamans» en supprimant dix postes parmi les deux cent quarante du personnel soignant! Or, ce déficit est avant tout le résultat du changement du mode de financement des hôpitaux, avec le paiement à l'acte, qui est très bas dans les maternités.

Cette volonté de supprimer dix postes choque tout le monde, y compris les médecins, car comment assurer la qualité des soins, avec toujours plus de travail et moins de personnel? Vendredi 25 janvier, à l'appel des syndicats CGT, CFDT, UNSA et CFTC, une centaine de personnes ont débrayé une heure et manifesté dans le hall de la maternité pour s'opposer à ces suppressions de postes. La presse et la télévision ont relayé la protestation. La radio locale a repris notre argument concernant le fait que l'armée de terre veut recruter 13000 hommes, alors qu'il serait bien plus utile à la population d'embaucher du personnel dans la santé!

La direction est plutôt dans l'embarras. Beaucoup d'entre nous ne veulent pas en rester là et une nouvelle assemblée du personnel est prévue. Le maintien des emplois est indispensable pour empêcher une aggravation de nos conditions de travail et assurer le bon accueil des futures mères.

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