Richesse : La différence est facile à faire17/01/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/01/une2007.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Richesse : La différence est facile à faire

Cette polémique sur les impôts a ramené l'éternelle question sur: «Qui est vraiment riche en France?», comme titrait en Une Le Parisien-Aujourd'hui en France du 13 janvier.

On peut discuter longtemps sur la «limite» à partir de laquelle on devient riche. Mais, on sait ce que sont les vrais riches: ceux qui figurent au palmarès des revues économiques, les Bettencourt, Pinault, Lagardère, etc., et les quelques dizaines de milliers d'actionnaires qui, avec eux, tiennent en main l'économie de ce pays. À leur sujet, le doute n'est pas permis, et ce sont eux qui bénéficient des attentions de tous les gouvernements.

Et puis, à l'autre extrémité, il y a les pauvres, ceux qui gagnent le smic ou un peu plus, ceux qui doivent vivre avec seulement une fraction de ce smic ou une allocation de chômage, avec les minima sociaux, ou avec encore moins, ceux qu'on appelle les travailleurs pauvres, et que l'on retrouve parfois parmi les SDF. Sur eux non plus, le doute n'est pas permis.

Quant à ceux des salariés ou des travailleurs indépendants qui tirent de leur travail deux, trois ou quatre fois le smic, les qualifier de riches ne sert qu'à dissimuler derrière eux les seuls véritables riches: ceux qui gagnent cent ou mille fois plus... sur le travail des autres. Ce sont ceux-là dont la droite allège les impôts, et que Ségolène Royal ne veut pas effaroucher.

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