Le Sénat et les actionnaires : Nul devoir ne s’impose aux riches14/12/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/12/une2002.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le Sénat et les actionnaires : Nul devoir ne s’impose aux riches

La majorité sénatoriale vient, avec l'accord du gouvernement, de relever de 15000 à 20000 euros le seuil d'imposition des cessions d'actions. C'est-à-dire qu'un particulier qui a acheté par exemple pour 8000 euros d'actions Vallourec il y a un an et qui les revend aujourd'hui 20000 euros, le cours ayant grimpé de 122%, ne paiera désormais ni impôt ni cotisation sociale sur ses 12000 euros de bénéfices gagnés en restant au lit.

En revanche, un ouvrier de Vallourec célibataire ayant gagné également 12000 euros de salaire net dans l'année paiera, lui, 26euros d'impôt direct (en plus des cotisations sociales obligatoires, évidemment).

La fortune appartient à ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.

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