Qui sont les Français les plus riches? Des sportifs, des acteurs, des vedettes du show-business, comme on l'entend souvent dire?

Certes, quelques-uns d'entre eux gagnent plus que confortablement leur vie. Les pieds du footballeur Thierry Henry, par exemple, lui rapportent quelque 14 millions d'euros chaque année. Mais il n'y a en France qu'un seul Thierry Henry et, derrière lui, les sommes diminuent vite: Vieira, troisième sportif le mieux payé, gagne déjà deux fois moins.

Si les PDG font généralement moins parler d'eux, cela ne les empêche pas de remplir leur compte en banque et leur carrière est généralement beaucoup plus longue que celle des sportifs de haut niveau. Daniel Bouton, de la Société Générale, empoche chaque année presque 8 millions d'euros. Et avec plus de 4,5 millions, Jean-François Dehecq (Sanofi-Aventis), dixième du classement des PDG, arrive avant Gérard Depardieu, l'acteur le mieux payé.

Mais tous ces millionnaires font pour la plupart d'entre eux figure de va-nu-pieds à côté des vrais riches, ceux qui n'ont pas eu à faire preuve d'un talent pour justifier leurs revenus et qui ne se sont donné que la peine de naître: les possesseurs de capitaux.

Parmi les plus connus, la famille de Wendel perçoit chaque année 39millions d'euros (soit l'équivalent de 3300ans de smic); les frères Bouygues perçoivent 56 millions (4700ans de smic); Serge Dassault, 80millions (6800ans de smic); la famille Peugeot, 95millions (8000ans de smic); Bernard Arnault, 134millions (11300ans de smic); la famille Pinault, 140millions (11800ans de smic). Quant à la détentrice du pompon doré, l'inamovible Liliane Bettencourt, propriétaire de l'Oréal, ses revenus annuels se montent à 186millions d'euros (15700 ans de smic, soit à peu près un smic annuel toutes les 35minutes, même en dormant). Encore ne s'agit-il que des revenus liés aux seuls dividendes, les chiffres réels étant donc supérieurs... mais pas publics.