À l'hôpital de Novillars, à Besançon, un établissement psychiatrique qui compte 669 salariés et accueille 250 patients, depuis quelques années les effectifs diminuent. Cet été, la majeure partie des pavillons n'avait même plus assez de personnel pour assurer la sécurité des patients ni la nôtre. Le nombre de jours supplémentaires de travail atteint jusqu'à vingt-et-un pour certains.

Pour lutter contre ce sous-effectif, qui épuise et devient gros de dangers pour les malades et le personnel, le 26 septembre, 50 personnes se sont réunies à l'appel des syndicats CGT, FO et SUD et ont voté une grève d'une semaine à compter du 4 octobre, pour la création de 35 postes.

Trois jours plus tard, 80 personnes envahissaient le conseil d'administration. La colère s'est exprimée face à la direction de l'hôpital et aux élus politiques présents, et des banderoles sont venues décorer l'hôpital.

À la troisième assemblée générale, le lundi 9 octobre, nous avons convié les travailleurs du Centre hospitalier universitaire, confrontés aux mêmes difficultés. Un tract y a été distribué, des prises de parole ont eu lieu pour faire connaître notre mouvement et aider nos camarades à mobiliser les agents de cet hôpital général. Un groupe de grévistes a décidé de populariser notre action sur les marchés de Besançon.

Pour l'heure, l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH) n'a donné aucune réponse à nos revendications. Mais la lutte continue.