Économies à la caisse d'allocations familiales du Rhône.11/10/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/10/une1993.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Économies à la caisse d'allocations familiales du Rhône.

La CAF, dans le Rhône, comme dans les autres départements, est en train de réduire ses subventions en ce qui concerne la petite enfance, mettant ainsi à mal le financement de nombreux équipements (crèches) dans les communes.

Toutes les années précédentes, la CAF avait incité les municipalités à créer des équipements petite enfance, en prenant en charge jusqu'à 65% du coût de fonctionnement des structures, par l'intermédiaire de contrats enfance signés entre CAF et municipalités.

Mais depuis le début de l'année, la CAF dit avoir des difficultés financières et elle serre les cordons de la bourse.

C'est ainsi qu'elle a annoncé que ses subventions allaient être ramenées dans un premier temps à 55% maximum et que la fréquentation des crèches devait être augmentée.

En effet les parents, depuis 2002, paient selon les heures réellement effectuées par leurs enfants (avant, c'était un forfait). Comme de plus en plus de parents ont des temps partiels, des RTT ou des petits boulots, il y a de plus en plus de trous dans les plages horaires et le taux de fréquentation des enfants calculé sur 10 ou 11 heures d'ouverture a chuté.

La CAF demande donc de boucher les trous, en inscrivant des enfants supplémentaires par demi-journées, ce qui complique énormément le fonctionnement et la gestion des structures. Et si la fréquentation ne remonte pas, la CAF baissera d'autorité ses financements à la commune, en dessous de 55%.

Par ailleurs, d'autres projets, comme les relais assistantes maternelles, les lieux d'accueil parents-enfants, la formation des personnels, seront moins, voire plus du tout financés.

Là comme dans d'autres domaines, c'est le service public qui trinque.

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