Angoulême et ses environs : Des coups répétés contre l'emploi.11/10/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/10/une1993.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Angoulême et ses environs : Des coups répétés contre l'emploi.

Dans les usines des environs d'Angoulême, les patrons multiplient les mauvais coups contre l'emploi.

Chez Schneider, à la Télémécanique, ce sont 250 salariés qui finissent de quitter les usines ou d'être mutés.

À Nersac, l'usine Saft a supprimé 98 emplois en février dernier, ce qui ne l'a pas empêchée quelques semaines plus tard de recourir à un nombre équivalent d'intérimaires. La Saft avait été "aidée" par l'Agglomération, le Département et l'État pour se réorganiser et "créer des emplois". Ces derniers jours, sous prétexte d'un nouveau projet, sa direction réclame d'autres aides, cette fois-ci simplement pour "maintenir l'emploi".

À quelques centaines de mètres, une usine qui fabrique des meubles en kit - Domoform - et emploie 137 salariés est en redressement judiciaire problématique, après avoir été vendue par un groupe italien. Celui-ci - Snaidero - vient de fermer l'usine-jumelle de Montmorillon, dans la Vienne, licenciant tout le personnel: 238 personnes.

Pour couronner le tout, La Poste a annoncé que le centre de tri d'Angoulême fermera en 2008, entraînant la perte de cent emplois. La CGT craint au total 270 suppressions d'emploi à La Poste.

Vendredi 29 septembre, le président socialiste du conseil général organisait une réception pour "relancer les efforts et reprendre courage". Car, voyez-vous, ses administrés sont affectés "d'un cafard obscur et tenace, en patois, le vezon". Comme si c'était de ces bouffonneries que pourrait naître une embellie.

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