Le 14 juillet, Chirac a annoncé une allocation de rentrée pour les étudiants boursiers. 500000 étudiants pourraient être concernés par cette allocation qui irait de 150 à 200 euros, mais qui n'est pour l'instant qu'un projet.

La hausse des droits d'inscription, par contre, est déjà connue. Après avoir augmenté de 4% en 2005, ils augmentent pour cette rentrée de 4,9% en moyenne, allant de 162 euros en licence à 320 euros en doctorat. Augmentent aussi la cotisation à la Sécurité sociale, les tickets-repas universitaires...

Etudier coûte cher, et les droits d'inscription reflètent l'insuffisance du budget des universités, qui se voient aussi transférer des dépenses qui étaient jusque-là à la charge de l'État. Beaucoup d'universités facturent en outre plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d'euros de services annexes. Et aux frais d'inscription s'ajoute souvent pour les étudiants la nécessité de louer une chambre.

Inutile de préciser que l'allocation promise par Chirac est plutôt symbolique, car elle ne couvre même pas les seuls frais d'inscription.