Centre de Formation du Bâtiment- Clermont-Ferrand : Troisième semaine de grève24/05/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/05/une1973.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Centre de Formation du Bâtiment- Clermont-Ferrand : Troisième semaine de grève

La grève au Centre de Formation du Bâtiment de Clermont-Ferrand est entrée dans sa troisième semaine. Elle a commencé le 4 mai après la réception, par deux formateurs, de convocation à un entretien préalable à des sanctions disciplinaires. Elle est suivie par la quasi-totalité du personnel enseignant qui proteste contre les avertissements disciplinaires qui, après les entretiens, ont été infligés et portés au dossier de deux d'entre eux.

Depuis des mois, les relations des formateurs avec certains de leurs élèves apprentis, âgés de 16 à 25 ans, ont connu des moments difficiles. Récemment deux apprentis sont allés jusqu'à insulter, bousculer et menacer deux formateurs. Et le fait que la directrice nommée par les patrons du bâtiment est en pleine crise d'autorité... contre les formateurs n'arrange évidemment pas les choses.

Cette directrice manie la démagogie, soutenue par l'employeur: le secrétaire général de la Fédération Française du BTP. Celui-ci ne supporte pas que nous défendions de meilleures conditions de travail tant pour les apprentis que pour nous. Il leur reste également en travers de la gorge le blocage de l'établissement par les apprentis pendant les journées de lutte contre le CPE!

Tous les jours, des actions sont décidées en assemblée générale par les grévistes, le but étant de faire savoir publiquement ce qui se passe. Le personnel d'entretien et administratif se joint à ces actions: délégation de grévistes au Conseil régional, qui subventionne en partie le CFA, manifestation devant et dans le siège régional de la fédération du BTP, peinture et affichage sur la façade du CFA et le tout répercuté régulièrement par l'ensemble des médias.

Les formateurs ne reprendront pas le travail tant que les sanctions ne seront pas levées. Ils veulent aussi obtenir la garantie que les cours puissent être assurés dans de bonnes conditions.

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