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- Lutte ouvrière n°1969
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Dans les entreprises
Groupe Malakoff – Saint-Quentin-en-Yvelines : La précarité se porte de mieux en mieux
Jusqu'en décembre dernier, les démissions et les départs en retraite étaient à peu près remplacés au Groupe Malakoff, qui emploie plus de 2000 personnes dont 1100 à Saint-Quentin-en-Yvelines. Cela n'avait quand même rien d'extraordinaire de la part d'une entreprise chargée notamment de prévoir et de gérer les dossiers de retraites complémentaires AGIRC-ARRCO. Mais actuellement, la direction invoque un blocage, décidé par les administrateurs pour accroître la précarité.
Plus de 250personnes travaillaient déjà dans des secteurs externalisés pour la mise à jour de fichiers, l'informatique, la cantine, le ménage, l'accueil, le gardiennage, l'entretien du bâtiment. Aujourd'hui, on compte également 171CDD, employés directement par le Groupe Malakoff sur des durées variables. La direction prétend qu'il s'agit de travaux temporaires appelés à disparaître au fur et à mesure des modifications informatiques. C'est ce qu'elle appelle des «chantiers». En réalité, depuis plus de dix ans, ces chantiers ont souvent changé de nom, le travail augmente du fait de l'accroissement du nombre de retraités dont il faut gérer les dossiers, et la précarité s'installe.
Chacun voit bien que décidément, le problème de la précarité, posé lors de la lutte contre le CPE, se pose pour tous les travailleurs.