C’est le printemps, Laurence Parisot parle d’amour (des profits)28/04/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/04/une1969.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

C’est le printemps, Laurence Parisot parle d’amour (des profits)

Laurence Parisot, la présidente du Medef, avait déclaré que «le travail, comme l'amour, est précaire». Interrogée par le journal La Croix du mardi 25 avril, elle enfonce le clou: «il est très difficile, voire très douloureux, de se séparer, pour l'employeur et le salarié. Ne devrait-on pas inventer un mode de séparation par consentement mutuel, comme pour le divorce depuis 1975?»

Tout cela est dit dans un style nettement plus fleur bleue que celui qu'affectionnait Sellière. Mais le fond est le même: les patrons veulent le droit de licencier sans entrave d'aucune sorte et celui de ne laisser aux salariés que leurs yeux pour pleurer.

Car, quelle que soit la «douleur» qu'éprouve un patron lorsqu'il divorce d'avec un travailleur, ce «mariage» qu'est le contrat de travail selon Laurence Parisot n'est jamais conclu sous le régime de la communauté de biens.

Autrement dit c'est le patron qui garde tout... et elle voudrait qu'il y ait «consentement mutuel»?

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