Suite à l'annonce de 22000 suppressions d'emplois sur trois ans, France Télécom met en place une nouvelle restructuration de grande ampleur en 2006.

La direction prétexte la concurrence avec les autres opérateurs de téléphonie pour accélérer le rythme des réorganisations. Elle met en place de nouvelles directions territoriales, qui correspondent à une concentration des services. Des mobilités sont maintenant imposées sur des secteurs beaucoup plus larges, et accompagnées de suppressions de petits centres.

Malgré le manque de personnel dans certains services techniques, il est prévu des transferts vers le commercial. Du coup, il est fait appel à la sous-traitance pour maintenir le fonctionnement.

France Télécom parle aussi toujours de réduire les effectifs pour l'entretien des bâtiments ou la comptabilité interne, alors que ceux-ci ont déjà été réduits et qu'on se demande comment il serait possible de les réduire encore.

Les diminutions permanentes de personnel entraînent l'accumulation de travail supplémentaire.

Certains d'entre nous rêvent à un jour où les restructurations cesseraient. Mais on peut parier que les dirigeants de France Télécom ne s'arrêteront pas, sauf si cette course effrénée pour générer des dividendes aux actionnaires rencontre un obstacle. Il faudra pour cela que les travailleurs de France Télécom refusent collectivement cette réorganisation de trop!

France Télécom Archives Paris-Bonne-Nouvelle

Déménagement permanent

Prochainement doit avoir lieu un déménagement qui va voir se croiser des services entre les deux centres parisiens de France Télécom, Archives et Bonne-Nouvelle.

Le précédent déménagement datait déjà de plus de deux ans. Le fait est rare, le rythme étant de six mois en six mois entre les réorganisations. Une centaine de personnes avaient été déplacées de la Gare de Lyon à Bonne-Nouvelle.

Situés dans des quartiers où la cote immobilière est élevée, ces bâtiments auraient été vidés depuis longtemps s'ils ne contenaient pas, outre les bureaux, des équipements encore importants et nécessaires au fonctionnement du téléphone, en particulier pour l'international et les retransmissions télévisées. Mais leur maintien n'empêche pas France Télécom de vouloir faire tourner les services d'un bâtiment à l'autre.

Alors le personnel finit par ne plus déballer ses cartons en prévision du prochain départ!