Renseignements téléphoniques : Après la privatisation, la concurrence30/03/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/03/une1965.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Renseignements téléphoniques : Après la privatisation, la concurrence

Le mois prochain le "12", le service de renseignements de France Télécom, aura vécu. Il sera remplacé par pas moins de 19 numéros différents, correspondant à autant d'entreprises qui se disputent ce marché du renseignement téléphoné, sans doute juteux et peu onéreux à mettre en oeuvre; les sociétés en question n'ont pas d'autre mal à se donner que de piller dans l'annuaire universel de France Télécom.

Le premier effet de cette dispersion du service renseignement a été la hausse générale des tarifs pour le service rendu. La plupart de ces sociétés réclament entre 96 centimes et 1,12 euro pour un simple appel à partir d'un poste fixe, au lieu de 90 centimes actuellement par le 12. À ce prix s'ajoute fréquemment une surtaxation par minutes, voire par secondes. Une mise en relation téléphonique sera systématiquement facturée quatre à six fois plus cher qu'une communication ordinaire. Par ailleurs, le renseignement réclamé à partir d'un mobile sera couramment de 10 à 30% plus onéreux.

Ce n'est pas le téléphone qui sonne. C'est l'abonné qui est sonné!

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