Deux des trois universités toulousaines (Sciences et Lettres) sont toujours bloquées depuis plus d'un mois. Les assemblées générales se montrent aussi déterminées à poursuivre grève et blocage. Les interventions des étudiants opposés au mouvement ne reçoivent que très peu d'échos. "Mieux vaut perdre une année d'études que subir 40 ans de galère" résumait un gréviste.

Les IUT du campus de Sciences restent fortement mobilisés et poursuivent le blocage depuis maintenant deux semaines.

La préoccupation des étudiants reste l'extension de la grève aux salariés et de nombreuses distributions de tracts devant les entreprises et zones industrielles sont organisées.

Les lycées du département sont, eux, quasiment tous mobilisés. Les journées du 23 et 28 mars, ils ont été le plus souvent bloqués ou largement désertés.

Mardi 28 mars, c'est entre 36000 personnes selon la police et 80000 selon les organisateurs qui se sont retrouvées dans la rue. Quoi qu'il en soit, c'était deux fois et demie plus que le 7 mars. Les salariés sont descendus en nombre.