Alcatel - Région parisienne : Les travailleurs ne veulent pas être "délocalisés"30/03/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/03/une1965.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Alcatel - Région parisienne : Les travailleurs ne veulent pas être "délocalisés"

Près de 500 salariés des entreprises Alcatel de la région parisienne sont venus manifester lundi 27 mars sous les fenêtres de leur PDG, Serge Tchuruk, contre les projets de réorganisation qui auront pour conséquence de délocaliser des milliers de salariés.

Alors qu'Alcatel est candidat à un quasi-rachat de Lucent pour plusieurs milliards d'euros, deux projets sont en cours actuellement, soi-disant pour faire des économies.

L'un impose à 150 salariés de Alcatel Alénia Space Colombes d'aller travailler à... Toulouse. Quant au second, il est appelé "Montaigne" à cause de l'amitié entre Montaigne et La Boétie et du fait que le siège d'Alcatel se trouve rue La Boétie à Paris. Il consiste à regrouper ceux qui travaillent dans le technique à Nozay (près de Montlhéry) et à regrouper les autres à Vélizy. Alors plus de 2300 salariés devraient changer de lieu de travail avec, pour certains, des inconvénients mineurs, mais pour d'autres des heures de transport en plus.

Il se trouve aussi que le siège d'Alcatel, au 54, rue La Boétie, est situé juste en face de celui de l'UMP, qui est au numéro 55. Or, lors de la manifestation, une grande banderole pendant aux fenêtres de l'UMP proclamait "Imaginons la France après".

C'est ce qu'on fait les salariés d'Alcatel... en venant manifester rue La Boétie, car ils n'ont pas envie d'envisager l'avenir comme le voudrait le PDG.

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