CAF - Val-de-Marne : La précarité devient la règle08/03/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/03/une1962.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

CAF - Val-de-Marne : La précarité devient la règle

À la Caisse d'allocations familiales du Val-de-Marne, la direction n'a pas attendu la mise en place des CNE et CPE pour précariser l'emploi.

En 2005, quinze collègues sont partis en retraite, auxquels s'ajoutent une dizaine d'autres en ce début d'année, pour un effectif de 680 personnes. Pour les remplacer, la direction a recruté quinze employés, ce qui semble correct. Seulement, tous ceux qui sont partis en retraite étaient en contrat à durée indéterminée. Par contre, sur les quinze embauchés, un seul l'a été en CDI. Tous les autres sont en CDD, dix sous contrat d'adaptation à l'emploi, quatre sous contrat de professionnalisation.

Ces contrats permettent une prise en charge d'une bonne partie des salaires et cotisations sociales par l'État, ainsi qu'un remboursement important des frais de formation engagés par l'employeur. Cela est quand même un comble, la CAF étant un organisme de Sécurité sociale qui vit des cotisations sociales.

Mais le pire, pour ces employés, c'est de se retrouver sous une forme de contrat où la titularisation dans l'emploi peut n'intervenir qu'au bout de deux ans. Même si, en fin de course, la direction envisage des CDI pour tous, ces collègues ont une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes.

Cela est d'autant plus révoltant que les budgets pour financer leurs postes en CDI existent bien. C'est une politique d'économies tous azimuts qui est enclenchée sur le dos du personnel.

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