Suppressions d’emplois chez France-Télécom : Un communiqué de Lutte Ouvrière16/02/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/02/une1959.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Suppressions d’emplois chez France-Télécom : Un communiqué de Lutte Ouvrière

Les 17000 suppressions d'emplois annoncées par France Télécom sont d'autant plus révoltantes qu'au même moment, l'entreprise annonce une augmentation de ses profits de 90% et prévoit le doublement des dividendes distribués aux actionnaires.

Prétendre que cela se fera sans licenciements secs est un mensonge car cela ne tient pas compte de tous ceux, contractuels ou précaires en tout genre, qui se retrouveront sans travail. Et, quand bien même les suppressions d'emplois seraient limitées au non remplacement de ceux qui partent à la retraite, c'est de toute façon 17000 emplois en moins et une aggravation de la charge de travail de ceux qui restent.

Ainsi, pendant que le gouvernement prétend combattre le chômage avec les contrats première embauche et nouvelles embauches qui ne créent pas un emploi de plus et remplaceront seulement les contrats actuels par d'autres plus avantageux pour les patrons, de grandes entreprises suppriment des emplois qui existent réellement.

Les annonces provocatrices de profits élevés, empochés par les seuls actionnaires pendant que les salaires stagnent, la généralisation de la précarité, les suppressions d'emplois et l'augmentation du chômage, finiront par convaincre le monde du travail que, seule, une explosion sociale pourra imposer ses exigences vitales, notamment l'interdiction des licenciements collectifs et des suppressions d'emplois. Les profits élevés doivent financer le maintien des emplois, quitte à réduire le temps de travail plutôt que d'enrichir les seuls actionnaires.

Arlette LAGUILLER

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