Parti Socialiste : Les palabres des candidats à la candidature25/01/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/01/une1956.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Parti Socialiste : Les palabres des candidats à la candidature

Au PS, la demi-douzaine de candidats à la candidature qui se bousculent pour être l'heureux élu rivalisent chacun d'audace... dans leurs déclarations. Dernier en date, Dominique Strauss-Kahn a déclaré sur France-Info que, si la gauche revenait au pouvoir en 2007, elle devrait "licencier sans préavis le contrat nouvelle embauche", le CNE du gouvernement Villepin, parce que, a-t-il ajouté, "c'est un mauvais contrat".

Voilà qui ne fera sans doute pas plaisir à son rival et néanmoins compère en politique, François Hollande, lui qui déclarait à l'automne dernier, au moment de la préparation du congrès du Parti Socialiste: "Si notre projet n'était qu'une suite d'abrogations, ce serait tellement simple! On ne doit pas simplement abroger ou revenir à 2002, on doit faire des progrès par rapport à 2002." Hollande répondait alors à un autre postulant à la candidature, Laurent Fabius qui, lui, sans plus de précisions, en appelait à "abroger les principales lois mises en oeuvre par la droite".

Maintenant, Strauss-Kahn, à la suite de Fabius, s'enhardit jusqu'à promettre le "licenciement du CNE". Mais tout cela, ce sont des phrases lancées de-ci, de-là, et le Parti Socialiste ne s'engage toujours pas, s'il revient au gouvernement, à revenir sur les multiples attaques menées ces dernières années, à commencer par les attaques de Balladur puis de Fillon contre les retraites et les attaques contre la Sécurité sociale.

Alors, tout cela, il faudra l'imposer, sans compter sur d'éventuels ministres socialistes pour le faire.

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