Arlette Laguiller reçue par les travailleurs de Marti29/12/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/12/une1952.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Arlette Laguiller reçue par les travailleurs de Marti

Le jour où le tribunal rendait son verdict, notre camarade Arlette Laguiller était reçue par les grévistes d'IP Marti sur le site de l'usine de Vieux-Charmont. Chaleureusement accueillie par une centaine de personnes, grévistes et salariés des usines alentour, elle s'est adressée aux travailleurs: "On a beaucoup parlé, ces derniers temps, des patrons voyous. Celui de votre usine Marti, rachetée par l'américain Burgess-Norton il y a quelques années, en est un."

Et d'ajouter: "Mais il y a un autre patron voyou, c'est Peugeot car votre combat pose une nouvelle fois le problème de la sous-traitance où le donneur d'ordre Peugeot exige des coûts de production toujours plus bas et ne condamne évidemment pas la délocalisation en Italie de Burgess-Norton si cela doit lui permettre de faire baisser les coûts. Alors c'est Peugeot, principal client d'IP Marti avec 60% des commandes qui doit garantir votre emploi. Qu'il se débrouille comme il veut, soit en maintenant votre usine, soit, le cas échéant, en embauchant tous les travailleurs de Marti."

Relevant que "la famille Peugeot a assez d'argent pour assurer l'emploi et le salaire de tous, et des Marti en particulier", notre camarade a apporté son soutien à la lutte engagée par les travailleurs. Et d'insister: "Vous avez aussi raison d'exiger les chiffres sur l'entreprise qu'on vous refuse. Au nom de quoi, un individu, votre patron, peut-il décider de votre vie, de la vie de vos familles, sans même vous dire pourquoi? (...) S'ils tiennent tellement au secret, s'ils vous cachent les chiffres, c'est parce que, très certainement, ils ont l'argent qu'il faut pour maintenir l'emploi mais ils préfèrent augmenter la part des actionnaires... Je vous souhaite de tout coeur de gagner et de démontrer que, quoi qu'ils en pensent, les patrons ne seront pas toujours les plus forts".

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