Chez elm-leblanc à Drancy, usine qui fait partie du groupe Bosch et qui cohabite avec l'établissement Bosch freins, cette annonce a bien sûr entraîné de nombreuses discussions et beaucoup d'émotion.

Nous étions nombreux à être scandalisés, d'autant que cela nous rappelle une précédente attaque contre les 35 heures chez elm en janvier 2003. La direction imposait alors un avenant aux 35 heures entraînant une baisse de salaire d'une centaine d'euros pour les travailleurs en équipe. Une compensation sous forme de RTT avait alors été octroyée, ce qui ne serait pas le cas dans le nouveau projet.

À l'époque, la direction avait mis en avant des difficultés, mais elm se porte bien puisque le chiffre d'affaires de 2004 a augmenté de près de 6% et que 2005 s'annonce aussi comme une bonne année.

Certains travailleurs de l'usine, où les salaires sont faibles, pensent que cette augmentation de l'horaire pourrait se traduire par une augmentation de salaire. Mais il n'en est pas question dans ce que propose la direction générale de Bosch, même si elle annonce des négociations site par site.

La direction n'a pas encore clairement abattu ses cartes, mais nous devons nous tenir prêts à empêcher toute attaque contre nos emplois et nos salaires.