Archéologie préventive : Des restrictions budgétaires dangereuses15/12/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/12/une1950.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Archéologie préventive : Des restrictions budgétaires dangereuses

L'archéologie préventive sert à répertorier les vestiges moyenâgeux ou gallo-romains appelés à être détruits par les travaux d'aménagement (construction de routes, de voies ferrées, d'usines, etc.). Un Institut public placé sous la tutelle des ministères de la Culture et de la Recherche assure la plus grande partie de cette activité. L'INRAP emploie 1340 personnes en CDI et 600 à 800 en CDD selon les années. Les contrats sont souvent très courts. Certains collègues ont eu, sur un an, des contrats d'une durée moyenne de trois semaines!

La situation s'aggrave du fait des restrictions en cours. Il arrive souvent qu'il n'y ait même pas de chauffage dans les baraquements prévus pour manger chaud et se changer, et cela en plein hiver. Il est arrivé qu'il n'y ait même pas de toilettes de chantier, sous prétexte que le chantier ne devait durer que... deux semaines!

Quant aux ouvriers des travaux publics qui assurent le retrait des terres évacuées, ils sont employés par des sociétés privées sous-traitantes. Souvent payés au nombre de tournées effectuées, dans des terrains parsemés de trous de fouilles, ils risquent l'accident. Pour l'archéologie, ça ne va pas fort, pour la sécurité préventive non plus.

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