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Le 35e congrès de Lutte Ouvrière
Le congrès de Lutte Ouvrière s'est déroulé les 3 et 4 décembre. Il a réuni outre les délégués élus lors des assemblées locales préparatoires, un grand nombre de militants qui ont assisté à ses débats. Il n'y a pas en effet de huis clos pour les membres de notre organisation qui peuvent y assister, dans la limite des places disponibles, et être directement témoins des débats et des votes. Lutte Ouvrière attache beaucoup d'importance à la périodicité annuelle de ses congrès, qui offrent à ses militants l'occasion de faire le point sur les positions politiques exprimées tout au long de l'année, de discuter des orientations pour la période à venir, et de remettre en cause s'ils le souhaitent la direction de leur organisation.
Les congressistes ont eu à débattre des textes présentés, d'une part par la direction sortante et d'autre part par la "Fraction" qui existe depuis près de dix ans au sein de notre organisation, de manière pratiquement autonome, mais qui est représentée dans nos organes de direction. L'ensemble de ces textes et le résultat de ces votes seront publiés dans le prochain numéro de notre revue Lutte de Classe qui paraîtra fin décembre. Les membres du Comité central sortant y compris l'intégralité des représentants de la Fraction, ont été reconduits dans leurs fonctions.
Le congrès a également entendu des rapports sur l'activité de groupes étrangers, britannique, belge, allemand, italien, espagnol, américain, qui illustraient à quel point la politique du grand patronat pour imposer de nouveaux sacrifices aux travailleurs est la même partout, comme est fondamentalement la même sur ce terrain-là la politique des différents gouvernements, de droite ou de gauche, qui se copient mutuellement en matière de réduction des droits des chômeurs, de remise en cause des protections sociales, d'attaques contre les retraites, etc. Des représentants de groupes militant en Turquie, à Haïti, aux Antilles françaises, en Afrique ont également fait part de leurs activités.
En même temps qu'il confirmait la mise en place dans chaque région de porte-parole officiels, femmes et hommes, issus de la génération venue à l'activité militante dans les années quatre-vingt ou quatre-vingt-dix, le congrès a décidé à l'unanimité, considérant qu'elle était notre meilleure candidate possible, de confier à Arlette Laguiller la responsabilité de représenter Lutte Ouvrière lors des élections présidentielles de 2007.