Enchères salariales inversées : Ça ne s'invente pas!23/11/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/11/une1947.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Enchères salariales inversées : Ça ne s'invente pas!

Un nombre de chômeurs qui dépasse les deux millions depuis près de vingt ans est une situation plus que favorable au patronat. Lors d'une embauche, à qualification égale, c'est le candidat qui est prêt à accepter le salaire le plus bas qui est choisi.

Le système demeurait cependant un peu archaïque, du point de vue patronal, obligeant les recruteurs à des entretiens pour sélectionner les candidats les moins chers. Quelques petits malins ont donc utilisé internet pour mettre en concurrence les travailleurs à la recherche d'un emploi. Sur le site mis en place à cet effet, les candidats, outre leurs compétences, doivent afficher leurs exigences en matière de salaire. Le patron ou le chef du personnel intéressé n'a plus aucun effort à fournir pour pouvoir rapidement sélectionner le candidat le moins disant.

Au ministère du Travail, on prend avec philosophie cette pratique, dans laquelle l'électronique et l'informatique ne font que faciliter la pression des patrons pour baisser les salaires. On n'arrête pas le progrès!

Partager