Fenwick - Cenon-sur-Vienne (Vienne) : Non au chantage patronal!17/11/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/11/une1946.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Fenwick - Cenon-sur-Vienne (Vienne) : Non au chantage patronal!

Lundi 7 novembre, à l'appel de l'Union locale CGT de Châtellerault et dans le cadre d'une journée d'action de la métallurgie, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées devant l'usine Fenwick-Linde de Cenon pour soutenir les travailleurs de cette entreprise, en lutte contre un plan de réduction des coûts sur le dos des travailleurs, assorti d'un chantage à l'emploi.

Parmi les ouvriers de cette entreprise qui emploie 560salariés à la production de chariots élévateurs, le débrayage a été massivement suivi, avec la même ampleur qu'ils avaient en juillet, lors d'un référendum, rejeté à plus de 82% le plan des patrons. Ce plan, sous prétexte de réduire les coûts de 15%, prévoyait de faire passer les horaires de 34h65 à 37h20 pour le même salaire, de supprimer 9 jours de RTT de même que le paiement de la demi-heure de pause et de la prime de transport, tandis que les cadences auraient été augmentées.

Le rejet massif du plan n'a pas découragé les patrons: ils ont envoyé à chacun un avenant au contrat de travail reprenant en substance les mêmes propositions inacceptables, assorties d'une menace de licenciement pour ceux qui refuseraient de signer. Si le représentant CGT du 2e collège a cédé devant la menace et accepté de signer pour "ne pas se casser les reins devant un groupe allemand de la taille de Fenwick", les syndicats CGT et SUD ont tenu bon au côté de la grande majorité des ouvriers.

De tels chantages à l'emploi deviennent monnaie courante de la part de patrons qui usent et abusent du rapport de forces pour imposer toujours plus de sacrifices. Il est indispensable d'unir nos forces, d'une entreprise à l'autre, pour empêcher cette politique de passer!

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