Acharnement judiciaire contre Nathalie Ménigon21/10/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/10/une1942.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Acharnement judiciaire contre Nathalie Ménigon

Le collectif "Ne les laissons pas faire", qui tente d'obtenir des autorités judiciaires la libération des anciens membres du groupe Action Directe, qui ont dépassé leur temps de prison incompressible mais qui restent emprisonnés, appelle à un nouveau rassemblement de protestation, jeudi 27 octobre, à 18 heures, devant la Direction de l'administration pénitentiaire.

Le collectif veut déposer une nouvelle demande de libération de Nathalie Ménigon, qui vient de lui être récemment refusée. À propos de ses conditions actuelles d'emprisonnement, il souligne qu'elle "continue à subir des conditions de détention intolérables: hospitalisée le 30 septembre à la suite d'un malaise cérébral, elle n'a fait l'objet d'aucun soin sérieux depuis son retour en cellule. Son état de santé précaire, suite à deux accidents vasculaires cérébraux, est bien connu de la Chancellerie, de la Direction de l'administration pénitentiaire et des experts médicaux".

Le collectif "exige de toute urgence un suivi médical digne de ce nom". D'autre part, "en un an, sept demandes de parloir déposées pour Nathalie ont été refusées ou sont restées sans réponse. Son isolement est maintenu: elle ne reçoit aujourd'hui de visites mensuelles que de trois personnes. La direction du centre de détention de Bapaume exerce une censure politique discriminatoire: Nathalie n'a droit qu'à deux communications téléphoniques par mois (alors que les détenus hommes de Bapaume, comme souvent ailleurs, peuvent téléphoner tous les jours)."

Quoi qu'on puisse penser des méthodes d'Action Directe, rien ne justifie ni un tel acharnement judiciaire, ni les brimades et discriminations dont sont victimes les anciens membres de ce groupe.

Lutte Ouvrière se joint volontiers à cette protestation et appelle ses amis et lecteurs à s'y associer, jeudi 27 octobre, au carrefour de la rue de la Verrerie et de la rue du Renard à Paris 4e - métro: Hôtel-de-Ville.

Partager