Aubervilliers (93) : Il n’y a plus de familles qui campent dans la rue14/10/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/10/une1941.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Aubervilliers (93) : Il n’y a plus de familles qui campent dans la rue

Lundi 10 octobre, à Aubervilliers, les vingt-neuf familles qui campaient dans une des rues de la ville, suite à leur expulsion d'un immeuble voué à la démolition fin mai dernier, ont quitté leurs tentes installées sur le trottoir pour un hébergement en dur.

Durant ces quatre derniers mois il y a eu un «bras de fer» entre les familles et le DAL d'un côté, et les autorités municipales et préfectorales de l'autre. C'est finalement la municipalité qui donne les moyens d'un hébergement provisoire, même si elle est loin d'être responsable de la situation vécue par ces sans-logis.

Aubervilliers compte un nombre important de logements sociaux (13000) et un nombre tout aussi important de gens pauvres: 61% des foyers fiscaux n'y sont pas imposables.

Un accord est en effet intervenu entre la mairie d'Aubervilliers, la sous-préfecture, le DAL et les familles, qui prévoit le relogement définitif de tous les expulsés dans la commune ou le département à compter du 2janvier et une «solution pérenne» pour les cas difficiles de sans-papiers.

En attendant cette date du 2janvier, une solution provisoire a été proposée à tous, un hébergement au foyer de jeunes travailleurs de la ville où un étage leur est réservé. Ce n'est bien sûr pas encore un véritable logement mais c'est un toit à l'approche de l'hiver.

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