Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan victimes de l'acharnement des juges22/09/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/09/une1938.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

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Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan victimes de l'acharnement des juges

La demande de liberté conditionnelle de Nathalie Ménigon vient d'être une nouvelle fois rejetée. Quant à Jean-Marc Rouillan, les magistrats ont requis également son maintien en détention.

Ces deux membres d'Action Directe ont terminé la période de sûreté de 18 ans à laquelle ils avaient été condamnés et peuvent prétendre à cette liberté. Mais des juges justifient leur maintien en prison par ce qu'ils appellent l'" absence de repentir " de Nathalie Ménigon et " un reniement pas suffisamment explicite " de Jean-Marc Rouillan.

Militants d'Action Directe, ils ont été condamnés à de longues peines de prison pour l'assassinat du PDG de Renault, Georges Besse, et d'un haut cadre de l'armée, René Audran. Alors que même les familles des victimes ne s'opposent pas à leur libération conditionnelle, les juges, eux, ont décidé de s'acharner.

Au Moyen Âge, au temps où l'Église condamnait sorcières et sorciers au bûcher, on exigeait qu'ils abjurent et se repentent avant de les supplicier dans les flammes. Les choses n'ont guère évolué. On ne peut s'empêcher de rapprocher l'attitude de la justice à cette occasion de celle qu'elle a adoptée à l'égard de Papon, qui n'a pourtant guère manifesté de repentir pour bénéficier de la clémence judiciaire.

Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan doivent sortir de prison.

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