Transpac et Equant – Paris et Rennes : Incendies parisiens, la solidarité entre travailleurs s’organise08/09/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/09/une1936.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Transpac et Equant – Paris et Rennes : Incendies parisiens, la solidarité entre travailleurs s’organise

Parmi les habitants de l'immeuble du boulevard Vincent-Auriol qui a brûlé récemment, certains étaient employés comme agents d'entretien dans les bâtiments parisiens de Transpac et à Equant, des filiales de France Télécom.

À Paris, les salariés de ces filiales ont été rendre visite aux familles provisoirement hébergées dans un gymnase. Des vêtements, des jouets, des objets utiles ont été collectés dans l'entreprise. Une association va être créée par les comités d'entreprise pour recueillir les dons en argent que les salariés de Paris et Rennes tiennent à apporter.

Cela fait longtemps que le groupe France Télécom fait appel à des sociétés de sous-traitance pour le ménage, le gardiennage ou la maintenance des installations électriques de ses bâtiments. Les agents d'entretien qui nettoient les bureaux le font pour des salaires de misère. Les cadences et les horaires imposés par les patrons du groupe sont déments et obligent à travailler tôt le matin ou tard le soir, pour qu'ils soient le moins présents possible aux heures de bureaux dans les locaux.

L'immeuble insalubre dans lequel vivaient ces travailleurs est situé juste à côté des superbes bâtiments ultra-modernes de Transpac et Equant. Boulevard Vincent-Auriol, la misère côtoyait la plus grande richesse. Cette misère ne tombe pas du ciel. Ce sont les grands groupes capitalistes, comme France Télécom, «à la pointe des technologies modernes de télécommunications», qui la créent, directement ou par l'intermédiaire de sociétés de sous-traitance.

Partager