À la SOGEP (filiale à 100% de La Redoute qui s'occupe des transports) une déléguée dénonçait depuis plusieurs mois les pratiques de la direction concernant la paie des intérimaires. Ceux-ci étaient payés à un barème inférieur à celui de la personne qu'ils remplaçaient, ce qui est illégal. Une seule intérimaire a été régularisée. Mais la direction, pensant sans doute que cela coûtait trop cher, a depuis tout simplement stoppé les régularisations. Quant à la déléguée qui continue à exiger la régularisation de tous, elle se retrouve menacée d'une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement.

Jeudi 1er septembre, toutes ses collègues de travail ont fait grève pour accompagner leur déléguée à un entretien, que la direction a reporté une semaine plus tard... dans la région parisienne, où se situe le siège de l'entreprise, mais surtout loin des employées concernées.