Mary-Flo : On délocalise aussi les affreux01/09/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/09/une1935.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Mary-Flo : On délocalise aussi les affreux

Dimanche 28 août, tard le soir, l'émission Strip tease sur FR3 était consacrée à un reportage sur un chef particulièrement odieux qui avait fait parler de lui il y a quelques années, à Maryflo. Dans cette usine de confection bretonne, les ouvrières avaient fait grève jusqu'à obtenir le licenciement de ce chef arrogant, méprisant, qui insultait les femmes à longueur d'année. Depuis, l'usine a fermé (le reportage montrait la patronne, tout aussi horrible et imbue d'elle-même) et le chef est parti.

Après avoir sévi dans une autre entreprise, où la même aventure lui est arrivée, les journalistes l'ont retrouvé en Tunisie. Là, il a gardé le même comportement. Devenu patron cette fois, il en rajoute encore dans l'odieux, multipliant les déclarations racistes devant la caméra. Il jouait même les fiers, remerciant la grève de l'avoir fait partir, car il dit être devenu riche... Un étalage écoeurant qui se passait de commentaires. Note d'espoir: les patrons se plaignaient que, désormais, les ouvrières ne se laissent pas faire, répondent, ne soient plus aussi dociles. Eh oui! les patrons ne peuvent se contenter de ne délocaliser que la production. Ils emmènent avec la lutte des classes.

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