Comme chaque année, les militants de Lutte Ouvrière mettront à profit cet été pour faire leur «tour de France». Ils feront étape dans des villes ouvrières, dans les banlieues de grandes villes et dans des cités populaires, afin d'aller à la rencontre de tous ceux qui, dans la population laborieuse, subissent les difficultés et les attaques multiples de la part du gouvernement et du patronat.

Pourtant, ni le chômage, ni la précarité, ni les conditions de travail qui se dégradent, ni les salaires tirés vers le bas ne sont des fatalités. Il y a des responsables: les patrons -et pas seulement ceux des grosses sociétés- et les gouvernements successifs qui ont toujours été aux ordres des possédants. Face à ces gens-là, les travailleurs doivent s'interroger sur les moyens de mettre fin aux mauvais coups du patronat, encouragé et aidé par le gouvernement. Car il n'y a pas de semaine, pour ne pas dire de journée, sans qu'une nouvelle attaque contre les classes populaires ne soit annoncée. Et cela continuera tant que la classe ouvrière ne se donnera pas les moyens de réagir en reprenant confiance dans sa force. Et c'est possible, comme cela l'a été dans le passé.

Les luttes passées du monde ouvrier ont montré en effet qu'on pouvait obtenir des changements importants, à l'exemple de ce qui a été imposé au patronat en juin 1936 et, plus près de nous, en mai 1968. En tout cas, c'est sur ce terrain-là, c'est par la force collective, que le monde du travail pourra inverser en sa faveur le rapport de force, et certainement pas sur le terrain des élections qui se profilent, comme déjà, de nouveau, certains à gauche voudraient nous le faire croire.

De tout cela, de la situation présente et de ce qu'il serait possible de faire pour la changer, les militants de Lutte Ouvrière souhaitent discuter avec tous ceux qu'ils rencontreront à chaque étape.