En 2004, le gouvernement avait accordé une subvention de 1,5 milliard d'euros aux patrons des hôtels, cafés et restaurants qui, en contrepartie, avaient promis d'embaucher et d'augmenter les salaires. Un an après, on constate pourtant que, dans cette branche, les grilles de salaires n'ont pas bougé depuis 1997, et que 80% des 600000 salariés de ce secteur sont toujours payés au smic.

Après ce cadeau du gouvernement, les patrons de cette branche en espèrent d'autres et continuent à réclamer à cor et à cri une baisse de leur TVA de 19,6% à 5,5%. S'ils obtenaient gain de cause, leurs prix ne bougeraient pas, les salaires de leurs employés non plus, mais eux empocheraient la différence. Sans dire merci... Et sans cesser de se plaindre sur leurs difficultés à recruter du personnel!