Salon aéronautique du Bourget : L’envers du décor15/06/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/06/une1924.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Salon aéronautique du Bourget : L’envers du décor

Pour les travailleurs de la zone aéroportuaire du Bourget, le Salon est d'abord une source de nuisance: bruit, embouteillages rendent plus difficiles les conditions de travail. Voici quelques échos extraits du bulletin Lutte Ouvrière d'Air France Le Bourget.

C'est à chaque fois la même galère

Plus d'une demi-heure pour parcourir le petit kilomètre qui sépare la sortie de l'autoroute A1 de l'entrée sud de la zone, alors qu'il y a eu récemment des travaux d'aménagement des carrefours: c'est le résultat de l'organisation un peu «amateur» du salon du Bourget.

On prévoit de badger à 7h30 et on arrive à 8h passées! Le patron ne perd rien mais nous, on est déjà énervé avant de commencer à travailler.

Les affaires passent en premier

On ne voit plus en ce moment les grands spécialistes des «conditions de travail -5 S- qualité de l'environnement, etc.» venir nous déclamer des lapalissades. Pourtant, on a la dose de décibels dans les oreilles, non?

Ils ne sont pas venus non plus distribuer des casques antibruit à tous les agents qui travaillent dans les bureaux. Le bruit serait-il devenu, le temps du Salon, une nuisance supportable qui ne porte pas à conséquence?

Ne pas mélanger les torchons et les serviettes

Alors qu'on répare les avions toute l'année et qu'on subit les inconvénients du Salon toute la semaine, on aurait bien aimé pouvoir y faire un tour.

Impossible: Air France, qui est pourtant exposant et peut distribuer des invitations à ses clients et à qui elle veut, n'a pas daigné en donner à ses salariés. Et pour faire bonne mesure dans la mesquinerie, elle a même fait cadenasser les portes des hangars donnant sur les pistes, afin que nous ne soyons pas tentés d'y jeter un coup d'oeil!

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